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DYS

Comment aider un enfants dys?

"Dys et épanoui, c'est possible? 

Oui c'est possible et c'est même essentiel!"


Première étape: Comprendre et agir


Les troubles des apprentissages méritent une attention particulière. Il faut prendre le te​mps nécessaire pour réaliser l'intégralité de l'impact afin d'agir en conséquence.

Une famille informée et bienveillante sera un atout majeur dans le développement positif de l'enfant.





Dyslexie, dysphasie, dyspraxie, dyscalculie, dysorthographie 


Les parents peuvent parfois se sentir un peu perdu face à tout ce qu'engendre les troubles des apprentissages.

Prenez RDV pour démêler les problématiques et ajuster au mieux la prise en charge thérapeutique. 

Les séances sont ludiques et offrent au dys un espace mêlant jeux, relaxation dynamique, rires, lieu d'écoute, pratique artistique,  basés sur des outils thérapeutiques aux multiples bénéfices comme par exemple le développement de la confiance en soi.

INFORMATIONS SUR LA DYSPRAXIE

1.Qu’est-ce que la Dyspraxie ?

« Apraxie développementale », « Maladresse congénitale », « agnosie et apraxie du développement », le terme définitif « dyspraxie » est né en 1961. Les recherches ont débuté en France en 1964 et continuent encore de nos jours.

Il apparaît dans la CIM-10 (classification internationale des maladies, 2006) dans la catégorie Troubles du développement psychologique à la rubrique « Troubles spécifiques du développement moteur ».

La dyspraxie est une perturbation de la capacité à effectuer certains gestes et activités volontaires (nommés "praxie"). Le dyspraxique automatise difficilement la coordination de taches et méthodes

Mains, pieds, corps, stratégie du regard (motricité conjuguée), organisation de la pensée, gestion des 5 sens demeurent impactés.

Ce trouble touche près de 5% des enfants en France. 5% d’enfants diagnostiqués après des bilans pluridisciplinaires … Malheureusement certains passent entre les mailles pour plusieurs raisons :

-Les parents ne sont pas toujours bien aiguillés dans leur quête de solutions pour leur enfant.

-Difficile de diagnostiquer car il se réalise à l’aide de la synthèse de plusieurs bilans provenant de différents professionnels. Coordination chapeautée par un médecin.

-Certains enfants sont parfois moins affectés par ce handicap et peuvent en se mobilisant énormément palier en partie aux différences. (Mobilisation extrêmement coûteuse).

-Dans le monde éducatif, la dyspraxie n’est pas encore bien connue.

-Même constat dans le monde médical.

-Même constat dans le monde paramédical.

-Peu de sensibilisation et d’informations publiques.

-Les troubles associés couvrent et ne mettent parfois pas en évidence la dyspraxie.

-Nommé « le handicap invisible », il se confond facilement avec de la maladresse, de la mauvaise volonté, une mauvaise éducation…

-Trouble méconnu en raison du peu de considération accordée aux activités motrices au profit des compétences cognitives telles que le langage.


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2.Répercussion


Il n’y a donc pas de profil prédéfini de dyspraxique mais bien plusieurs. Le trouble est plus ou moins appuyé, il occasionne par conséquent de faibles ou de grandes difficultés. Une prise en charge pluridisciplinaire personnalisée est indispensable car les répercussions sociales, scolaires et psychologiques sont sévères et conditionnent le présent et le futur de l’enfant.

Conséquences fréquemment observées (amèrement accentuée sans suivi rééducationnel et thérapeutique)

-Différences comportementales pouvant mener à l’isolement.

-Problème scolaire global du fait de ne pas automatiser l’utilisation du stylo, ciseau, compas, feutre… et les troubles spatiaux associées conduisent à une dysgraphie marquée et à une difficulté à effectuer un travail soigné et lisible.

-Sentiment de honte dans certains domaines avec culpabilité, difficulté à s’accepter.

-Assurance, confiance en soi et estime entravées, émotions négatives.

-Mise en place de stratégie d’évitement pour ne pas être confronté à ses difficultés, peu d’expérience dans certains domaines.

-Activités manuelles et artistiques strictes peu accessibles.

-Handicap invisible et méconnu, il est donc courant d’être victime de préjugés, moqueries, harcèlement. De la part des enfants mais aussi des adultes non informés.

-Cercle familial parfois peu compréhensif provoquant de multiples tensions au sein du foyer.

-Insertion sociale perturbée.

-Difficulté à participer aux jeux collectifs.

-Peu d’automatisation pour certains gestes ceci crée une lenteur. Le surinvestissement pour tenter de faire comme les autres (double-tache) amène une grande fatigabilité. Selon la personnalité de l’enfant, il peut être découragé, déprimé ou bien surexcité.

-Echec scolaire.

-Phobie scolaire.

-Souffrance psychologique diverses.

-Stress.

-Comportements sociaux parfois mal appropriés

-Agitation ou repli sur soi-même.

-Se perd souvent et se repère difficilement dans des lieux.

-Manque d’autonomie pour l’habillement.

-Autonomie hygiénique complexe.

-Maladresse, chutes fréquentes.

-Bris d’objet, affaires abimées.

-Oubli / perte d’affaires.

-Exaspération des adultes + mots blessants envers ces enfants, dévalorisation et anéantissement de la motivation intrinsèque.

Ces situations mal-vécues vont malheureusement bien souvent mener à des conséquences non désirées. Le mal-être chez l’enfant peut provoquer de l’agitation, des cauchemars, des insomnies, de l’énurésie, de la timidité maladive, des maux physiques (mal à la tête, mal au ventre), des réactions cutanées (démangeaison, eczéma), état dépressif, nausées, troubles anxieux, violences, isolement…

Il est nécessaire de prendre en considération les multiples répercussions afin de cibler les besoins précis de chaque enfant dyspraxique.

Les séances d’Orthoptie, d’ergothérapie, d’orthophonie, de psychomotricité, de graphothérapie contribuent à faire évoluer la situation et sont conseillées mais il ne faut pas négliger le soutien psychologique et le développement personnel.

En complément des séances de rééducations mises en place, un accompagnement en sophrologie et en art-thérapie à toute sa place pour aider ces enfants.

« A mon sens, l’accueil de ce public particulier nécessite quelques ajustements incontournables pour aménager au mieux l’accompagnement. »

Les séances peuvent ressembler sous certains angles à celles qu’on pourrait mettre en place pour du coaching scolaire ou pour un enfant en situation de stress ou de mal-être. Le thérapeute guidera son jeune client vers la détente et la relaxation ainsi qu’une redécouverte de son schéma corporel et de stratégie comportementale positive pratique. Au fil des séances, ceci permettra entre autres d’améliorer son attention, sa mémorisation, sa planification moteur, sa gestuelle, sa concentration, son assurance et son bien-être général.

Il ne faut pas perdre de vue que certaines activités restent difficilement accessibles car elles ne sont pas décomposées et par conséquent, pas appréhendées convenablement. Le rythme de développement est plus lent dans certains domaines, d’où l’importance d’une préparation mentale basée sur la décomposition méthodique des apprentissages complexes par visualisation.

Il en découle toute une pédagogie thérapeutique positive, basée sur la réussite.

Par exemple le choix des supports proposés par le thérapeute pour certaines activités sera réfléchi pour rester dans une dynamique de succès et de reprise de confiance en soi mais aussi pour ne pas demander au dyspraxique un effort cognitif trop important. Selon le type de dyspraxie, les jeux de construction, produire un dessin, analyser une image, écriture, souffler doucement en visant une plume et la motricité en générale seront systématiquement valorisés et combinés aux objectifs de la séance.

De plus demander de coordonner plusieurs taches à la fois comme contrôler sa respiration, faire un mouvement et visualiser quelque chose peut mettre certains dyspraxiques dans une situations très compliquée aux antipodes de l’intention du thérapeute. Cela est valable pour les enfants mais également pour les adolescents.


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3.Les bénéfices de la sophrologie psycho-comportementale associée à l’art-thérapie pour l’enfant et l’adolescent dyspraxique sont multiples. 


Voici quelques exemples :

. Permet de se renforcer mentalement en apprenant à utiliser ses ressources et en ayant conscience de ses points forts.

. Progrès dans la planification et les méthodes comportementales ainsi que dans les habitudes/routines quotidiennes.

. Prendre du recul, gérer ses émotions.

. Contribue à mieux visualiser et anticiper sa gestuelle pour aboutir à un contrôle plus fins des actions.

. Intégrer son schéma corporel pour mieux interagir.

. Avoir un regard bienveillant sur soi-même en cultivant son bien-être et sa confiance.

. Apprendre à se recentrer permet d’être globalement plus performant grâce à une meilleure attention et une mémorisation accrue.

. Lieu d'écoute ou l'enfant peut se confier sur son quotidien et "vider son sac".

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